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Actualité

Cycle de conférences Divines, Divas et Devancières

Mise à jour le 10/01/2020

29 janvier à 19h30

De Louise Michel à Maria Deraismes

Liberté et grandeur des femmes affranchies des conformismes.

13 février à 19h30

De Sarah Bernhardt à Rita Hayworth

Phèdre et Gilda, étoiles si proches au firmament des ‘voix d’or’.

10 mars à 19h30

De Françoise Sagan à Barbara

Le lien secret de leurs « Bleus à l’âme » et de leur « Bel âge » tissé dans l’enfance.
Mairie du 17e arrondissement
16 rue des Batignolles
75017 PARIS
Métro
Rome
Velib
17012 - MAIRIE DU 17EME
Pourquoi ce cheminement, autour de la Journée Mondiale de la Femme, le 8 mars prochain, autour des « Divines, divas et devancières du 17è » ? Pour souligner le rôle essentiel des femmes dans l’épanouissement de la civilisation de l’équité, depuis la seconde moitié du XIXe siècle, au cœur même de l’arrondissement. Lucien Maillard, pour cette nouvelle série de conférences, dans le cadre des « Traversées littéraires et des lignes de vie », aurait pu évoquer Marie Curie – qui avait résidé, étudiante à Paris, rue Lamandé – ou la pianiste Marguerite Long, mais il a préféré célébrer celles dont on parle moins parce qu’il nous semble les connaître trop : Sarah Bernhardt, Rita Hayworth, Françoise Sagan et l’immense Barbara dont la voix continue de nous accompagner jusqu’au métro Rome… « Le lien, dit-il, était si évident entre Sarah Bernhardt et Rita Hayworth que j’ai désiré raconter ce qui les rapproche et ce qui les distingue. Sarah Bernhardt, maîtresse femme qui imposa le statut de star mondiale fit construire deux hôtels particuliers – rue Fortuny et boulevard Pereire – pour recevoir ses admirateurs et y élever son fils, son cher Maurice. Rita Hayworth, elle, épousa le prince Ali Khan à l’ancienne mairie du 17ème. Et son déclin tragique fut adouci par sa fille. »
Le lien entre Françoise Sagan et Barbara est encore plus fort, vital. Née à Cajarc, Françoise Quoirez – qui emprunta son nom de plume à la princesse de Sagan - était de cinq ans la cadette de Monique Serf – Barbara – née rue Brochant. En 1940, lorsque le père de Françoise Sagan - Pierre Quoirez – installa sa femme, ses enfants et son usine à Saint-Marcellin, il reçut un jour un homme inquiet des lois iniques de Vichy, qui cherchait un abri pour sa famille. Il fut embauché par Pierre Quoirez dans son entreprise. Ce n’était autre que le père de Barbara… « L’élégance du rire allègre, chez Barbara et chez Françoise Sagan, masquait le mépris des conformismes qu’elles défièrent avec génie, toutes les deux », souligne Lucien Maillard.

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