Attention, cet article n'a pas été mis à jour depuis le 20/01/2021, il est possible que son contenu soit obsolète.
Actualité

Un objectif partagé

Mise à jour le 20/01/2021
Sécurité - Politique de la ville

Un objectif partagé

Renforcer la sécurité dans l’arrondissement

En charge des dossiers suivis par le regretté Jean-François Divry, Geoffroy Boulard, adjoint au maire chargé de la Sécurité, de la Prévention, à la Politique de la ville, n’élude pas la question de la délinquance aux Epinettes et du sentiment d’insécurité qu’il peut générer : « De part et d’autre du pont de la Jonquière, autour de la piscine, il existe des bandes qui empoisonnent la vie des riverains. » La lutte contre les bandes est l’une des priorités du contrat local de sécurité et de la mandature. « Rue Curnonski, à la limite de Levallois, c’est relativement plus grave, dans ce quartier de tours enclavé, car le trafic de drogue est difficile à éradiquer, précise-t-il. Mais les statistiques n’enregistrent pas d’augmentation d’actes de délinquance. » Le commissaire divisionnaire Duminy, qui commande les effectifs de police du 17è arrondissement, est confronté à une double problématique : le sentiment d’insécurité ressenti par les habitants et l’insécurité réelle enregistrée statistiquement. « Aux Epinettes, reconnaît-il, avec la proximité du 93, du 18è arrondissement et l’importance de la population défavorisée, nous sommes dans un quartier privilégié des services de police. C’est un pôle attractif pour le trafic et la consommation de stupéfiants, avec des points de fixation de jeunes en déshérence comme la Villa Sain- Ange et le Mail Bréchet. Mais si on se livre à une analyse statistique, il y a moins de faits constatés aux Epinettes que du côté de la Porte Maillot. » Rue Berzélius et près de la piscine de la Jonquière, le sentiment d’insécurité est provoqué par des outrages aux policiers ou des refus d’obtempérer. « En terme de délinquance, il n’y en a pas plus qu’ailleurs, assure le commissaire Duminy. L’action pénale ou nos interventions quotidiennes pour décourager les comportements déviants, l’occupation des halls d’immeubles a ses limites. Il faut reprendre ce que Jean-François Divry – dont j’appréciais la qualité d’écoute et l’énergie – a mis en place pour responsabiliser les jeunes qui entrent dans le schéma de délinquance. »

Paris.fr ne fait aucun suivi publicitaire et ne collecte aucune donnée personnelle. Des cookies sont utilisés à des fins statistiques ou de fonctionnement, ainsi que d'analyse (que vous pouvez refuser ici), nous permettant d'améliorer le site en continu.

Plus d'informations